C’est une vaste maison bourgeoise du XIXème siècle, perchée sur les hauteurs de la butte Sainte-Anne, qui héberge les collections du musée Jules Verne.

Et même avant d’entrer dans les mondes fantastiques de l’écrivain, la localisation suffit pour nous faire rêver: du sommet de cette colline, la vue sur la Loire et le port est panoramique, l’escalier Sainte-Anne juxtaposé au musée descendant jusqu’au quai est vertigineux, puis en contrebas, on est touchés par les statues de Jules Verne petit garçon qui admire le capitaine Nemo.

Et le musée en lui-même ne déçoit pas! Etabli sur trois étages, il présente de nombreux objets: les oeuvres du romancier publiés dans les premières éditions ou en langues étrangères, des affiches des films inspirés de son oeuvre, des maquettes ou schémas illustrant l’univers qu’il a crée, des jouets lui ayant appartenus enfant, quelques meubles de son séjour.

Vous apprendrez dans quelles circonstances Jules Verne a englouti à lui tout seul un gigot entier (pas étonnant qu’il soit mort du diabète direz-vous...voyons, soyez indulgent: la comm de manger-bouger.fr n’existait pas à son époque), vous lirez le premier poème qu’il a écrit, dédié à son amoureuse, et vous visionnerez à la fin de la visite un passionné de l’écrivain totalement surexcité vous conter avec ardeur les scènes les plus marquantes des romans.

Le circuit muséographique s’adapte aux publics enfant comme adulte, car il propose une visite entre poésie et science, avec une bonne dose d’humour. Un état d’esprit fidèle à la patte de l’écrivain dont il serait dommage de se priver!