Se rendre à La Maison c’est comme à la fois plonger dans les sixties et rentrer chez soi. Dans cette véritable demeure, tout est pensé pour pouvoir accueillir les flâneurs, les buveurs et les curieux : une salle de bain – sa douche et sa baignoire notamment, un salon-séjour aux chaises en formica et au bar décoré de petits carreaux rouges et oranges, une chambre aux murs couverts de posters, une cour intérieure. La pièce préférée de l’In-Edit se trouve en haut d’une volée de marche : le grenier. Meublé, comme tous les greniers, d’un bric-à-brac alimenté depuis au moins trois générations, il compte un baby-foot, un canapé en cuir concave à force des ans (et des fesses) qu’il a vu, un poste de télévision. La cuisine, quant à elle, sent bon les saucissons et les cocktails préparés de main de maître.

L’In-Edit a testé pour vous le Caïpirinha revisité : Cachaça (petit cousin du rhum), St-Germain, litchi et autres fruits exotiques, sirop ; le cocktail du mois nommé Kipik : à l’ananas et au rhum ; légèrement mousseux, il a des airs de Pina Colada, et enfin le mojito agrémenté de baies roses. On vous conseille également les planches et tartinades aux goûts variés : chorizo, tomate-chèvre ou jambon. Et si vous avez vraiment la dalle, les montagnes de nachos au fromage que les serveurs vous amènent sont une bonne option. La Maison semble être le QG de nombre d’étudiants nantais : en zigzagant entre les tables installées partout dans La Maison, vous entendrez des conversations de designers, d’ingénieurs, d’auditeurs mais surtout les récits des soirées d’été qui commencent.

Si vous voulez La Maison pour vous tout seul, et bien (comme pour chez vous), il faut prévenir un peu avant mais c’est possible. Sinon vous n’avez qu’à vous rendre là-bas un soir, il ne vous restera plus qu’à choisir votre pièce et votre boisson !